ordre infirmier
Nous sommes plus de 460 000 infirmiers et seuls 70 612 d’entre nous se sont inscrits à l’Ordre, c’est ce que sa présidente a reconnu lors du salon « Hospimédia ». Elle annonce
pour son premier exercice un déficit de 381 186 euros,
très loin
Voilà comment on compte nous faire rentrer dans l’ORDRE !
L’Ordre, grâce à nous tous, poursuit un chemin semé d’embûches. Ses prochaines élections semblent d’ailleurs aussi compromises. Nous sommes plus de 379 288 infirmiers à résister aux pressions de l’Ordre et à refuser de nous y inscrire. Notre nombre fait notre force. La Fédération CFDT santé-sociaux nous encourage à continuer Contre l’Ordre infirmier : résiste ! Résistons ensemble, renouvelons nos démarches
La loi HPST* instaurant l’Ordre, a prévu le renouvellement d’une partie de ses membres pour 2011. Mais cette même loi impose aux candidats aux élections ordinales trois ans d’inscription au tableau. Le tableau infirmier ayant été mis en place en 2009, la modalité imposant trois ans d’inscription est impossible à satisfaire. Seul un décret dérogatoire pourrait résoudre cela, décret que la présidente de l’Ordre veut faire passer par sa reprise de lobbying vers les députés et sénateurs. Faisons de même !
Dans nos courriers, nos contacts, précisons que nous ne voulons pas que députés et sénateurs favorisent cette démarche : l’Ordre ne concerne ni les salariés, ni les fonctionnaires.
Comme le décret instituant l’inscription automatique au tableau de l’Ordre n’est toujours pas paru, il n’y a que 70 612 inscrits au tableau de l’Ordre. La mobilisation doit se poursuivre, pas un seul d’entre nous ne doit manquer.
Ne laissons pas 70 000 personnes, dont certaines se sont inscrites sous la pression, décider de l’avenir professionnel et statutaire de 380 000 infirmiers qui ne veulent pas d’Ordre infirmier. *HPST : Hôpital, patients, santé, territoires.
des 38 millions d’euros de
recettes espérées ! Pour
autant, ne doutant de rien, elle
a déclaré avoir contracté un
crédit et a précisé qu’elle
n’hésiterait pas à renouveler
l’opération pour financer, par
exemple, le fonctionnement
des chambres disciplinaires.